Plan de lutte anti-vectorielle
Le plan de lutte antivectorielle a été élaboré suite à l’épidémie de Zika survenu en 2013 en Polynésie française. Il s’agit d’un plan d’action reprenant le rôle et les missions de chaque acteur impliqué dans la lutte et la gestion d’épidémies à arbovirus. Il a pour but de prévenir, d’anticiper et de limiter la propagation des maladies transmises par les moustiques.
Le plan de lutte antivectorielle a été élaboré suite à l’épidémie de Zika survenu en 2013 en Polynésie française. Il s’agit d’un plan d’action reprenant le rôle et les missions de chaque acteur impliqué dans la lutte et la gestion d’épidémies à arbovirus. Il a pour but de prévenir, d’anticiper et de limiter la propagation des maladies transmises par les moustiques.
Niveaux épidémiques :
- Des niveaux ont été définis pour structurer les interventions de lutte contre les moustiques.
- Chaque niveau correspond à une phase de transmission et à une interprétation épidémiologique.
- Ces niveaux permettent de planifier les actions de prévention et de lutte et de déterminer les acteurs impliqués.
Sans épidémie – Niveau Veille et Surveillance
Les objectifs sont de :
- Préparer le pays à réagir en cas d’alerte épidémique.
- Optimiser les ressources disponibles.
- Créer des conditions pour réduire au maximum le risque d’apparition d’une épidémie.
Pendant cette période inter-épidémique, le Centre de Santé Environnementale (CSE) coordonne des actions de surveillance, telles que la pose de pièges dans des lieux stratégiques, principalement situés près des frontières (zones aéroportuaires et maritimes). La capture de moustiques permet d’obtenir une image en temps réel de la population de moustiques présente et de détecter l’implantation de nouvelles espèces de moustiques, potentiellement vectrices d’arboviroses, encore absentes sur le territoire comme le paludisme. De plus, le CSE effectue des inspections dans des établissements très fréquentés par un public sensible, comme les écoles, les crèches et les garderies, les établissements de soins et parfois même chez des particuliers (en cas de signalement).
Les objectifs sont de :
- Réduire autant que possible les impacts sanitaires et socio-économiques dus à une épidémie causée par des arboviroses.
Durant cette période, le Centre de Santé Environnementale (CSE) mène activement des actions de lutte directement sur le terrain. Des actions de dégîtage (lien vers dépliant) sont conduites dans les zones à risque ou contaminées. En complément de ces actions, les agents du CSE interviennent directement chez les malades atteints d’arbovirose pour endiguer l’épidémie. Lors de ces interventions, le malade est isolé et protégé à l’aide de barrières physiques (ex : moustiquaire) ou chimiques (ex : répulsif à moustiques). Parallèlement, le CSE peut également réaliser des traitements insecticides dans une zone autour des cas détectés.