\n
Avant-propos<\/strong><\/p>\nCr\u00e9\u00e9 par d\u00e9lib\u00e9ration n\u00b0 85-1131 AT du 29 novembre 1985, le Service de la culture se vit confier de nouvelles missions pour devenir, cons\u00e9cutivement \u00e0 l\u2019adoption de la D\u00e9lib\u00e9ration n\u00b0 2000-138 APF du 9 novembre 2000, le Service de la culture et du patrimoine<\/strong>. Plus tard, l\u2019arr\u00eat\u00e9 n\u00b0 1984 CM du 4 octobre 2018 compl\u00e9tant de nouveau ses missions, il prit le nom de \u00ab Direction de la Culture et du Patrimoine – Te Papa Hiro’a e Faufa’a tumu \u00bb (DCP).<\/p>\nLa DCP est n\u00e9e de la restructuration du \u00ab Service de la Culture<\/strong> \u00bb qui a permis l\u2019int\u00e9gration en son sein des missions, moyens et effectifs des deux d\u00e9partements de l\u2019arch\u00e9ologie et des traditions orales du \u00ab Centre Polyn\u00e9sien des Sciences Humaines \u2013 Te Anavaharau<\/strong> \u00bb (CPSH).<\/p>\nPour la petite histoire, le d\u00e9partement Mus\u00e9e des \u00eeles du CPSH a pu acqu\u00e9rir simultan\u00e9ment le statut d\u2019\u00e9tablissement public administratif \u00e0 part enti\u00e8re, cons\u00e9cutivement \u00e0 cette r\u00e9organisation du secteur culturel. Ces deux entit\u00e9s cohabitent \u00e0 la pointe des p\u00eacheurs au lieu-dit NUUROA \u00e0 Punaauia.<\/p>\n
Le CPSH, anc\u00eatre du Mus\u00e9e de Tahiti et des Iles et de la Direction de la culture et du patrimoine <\/strong><\/p>\n1) Le Mus\u00e9e de Tahiti et des Iles<\/em><\/strong><\/p>\nL\u2019histoire du mus\u00e9e commence en 1967 par l\u2019achat d\u2019un terrain de 4 hectares par le gouverneur SICURANI.<\/p>\n
En 1974, l\u2019Assembl\u00e9e territoriale d\u00e9cidait de cr\u00e9er un \u00e9tablissement public territorial d\u00e9nomm\u00e9 \u00ab Mus\u00e9e de Tahiti et des \u00eeles \u00bb.<\/p>\n
Il a fonctionn\u00e9 d\u00e8s 1975, en liaison avec le Mus\u00e9e d\u2019histoire naturelle de Paris, l\u2019ORSTOM et l\u2019association \u0153cum\u00e9nique \u00ab Tenete \u00bb, pour \u00eatre finalement inaugur\u00e9 le 30 mai 1977.<\/p>\n
Le mus\u00e9e \u00e9tait charg\u00e9 de l\u2019inventaire, de l\u2019enrichissement, de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel du territoire et de l\u2019\u00e9tude des \u00e9l\u00e9ments qui le constituaient.<\/p>\n
Il \u00e9tait associ\u00e9 \u00e0 de nombreuses activit\u00e9s de recherche en relation avec le Mus\u00e9um d\u2019histoire naturelle de Paris, le Bishop Museum de Hawaii ; l\u2019universit\u00e9 fran\u00e7aise du Pacifique ou le GRAN.<\/p>\n
Les collections, constitu\u00e9es depuis plus de soixante ans au sein de l\u2019ancien mus\u00e9e de Papeete par la Soci\u00e9t\u00e9 des Etudes Oc\u00e9aniennes, furent peu \u00e0 peu enrichies de dons, d\u2019acquisitions et de d\u00e9p\u00f4ts importants, tant en objets qu\u2019en livres ou documents anciens.<\/p>\n
Quelques collections d\u2019\u0153uvres picturales du XXe si\u00e8cle et contemporaines lui ont \u00e9t\u00e9 donn\u00e9es ou y restent en d\u00e9p\u00f4t. Le mus\u00e9e comptait aussi quelques pi\u00e8ces d\u2019art sacr\u00e9, d\u2019autres \u0153uvres picturales datant du XIXe ainsi qu\u2019une collection d\u2019oiseaux naturalis\u00e9s, de coraux, de coquillages, et un herbier.<\/p>\n
2) Le D\u00e9partement des Traditions orales<\/em><\/strong><\/p>\nCe d\u00e9partement \u00e9tait charg\u00e9 du recueil, de la conservation, de l\u2019\u00e9tude et de la diffusion de tous les documents et textes li\u00e9s \u00e0 la tradition orale et \u00e0 la m\u00e9moire – ancienne ou r\u00e9cente – polyn\u00e9siennes.<\/p>\n
Il s\u2019\u00e9tait constitu\u00e9 une banque de donn\u00e9es ayant trait aux mythes et l\u00e9gendes, \u00e0 des \u00e9l\u00e9ments de l\u2019histoire, des r\u00e9cits de vie, des toponymes, ou encore au savoir-faire traditionnel, enregistr\u00e9s sur bandes magn\u00e9tiques 1,3 cm ( 200 heures) et sur cassettes audio (1500 heures).<\/p>\n
Il disposait \u00e9galement de quelques clich\u00e9s de plantes m\u00e9dicinales, et avait r\u00e9alis\u00e9 3 vid\u00e9ogrammes de 26 minutes chacun sur le th\u00e8me des jeux de ficelles (fai), des instruments de musiques et sur la cuisson des racines de ti (cordyline).<\/p>\n
3) Le D\u00e9partement Arch\u00e9ologie<\/em><\/strong><\/p>\nLe D\u00e9partement Arch\u00e9ologie fut cr\u00e9\u00e9 au sein du Mus\u00e9e de Tahiti et des \u00eeles en juin 1979. En 1981, \u00e0 la cr\u00e9ation du CPSH<\/strong>, le D\u00e9partement Arch\u00e9ologie \u00e9volua sous la forme d\u2019un D\u00e9partement \u00e0 part enti\u00e8re (par rapport au Mus\u00e9e) au sein de ce nouvel \u00e9tablissement public administratif.<\/p>\nSes missions \u00e9taient tr\u00e8s nombreuses pour un vaste Territoire g\u00e9ographique car il \u00e9tait charg\u00e9 de la r\u00e9alisation ou du contr\u00f4le de :<\/p>\n
– l\u2019inventaire des sites arch\u00e9ologiques et de la tenue \u00e0 jour de la carte des gisements dans les archipels avec :
les fouilles de sauvetage ou programm\u00e9es ;
l\u2019implantation et la gestion des d\u00e9p\u00f4ts de fouilles ;
l\u2019instruction des autorisations de fouilles et des exportations temporaires d\u2019objets ;
l\u2019instruction des dossiers de classement et d\u2019inscription des sites ;
la protection, l\u2019entretien et la restauration des monuments et sites class\u00e9s ou inscrits ;
l\u2019exploitation scientifique des collections arch\u00e9ologiques ;
et la diffusion ainsi que la vulgarisation de l\u2019information.<\/p>\n
Entre 1983 et 1995 l\u2019arch\u00e9ologie locale a su b\u00e9n\u00e9ficier de nombreux moyens financiers autres que les subventions territoriales :<\/p>\n
– L\u2019\u00c9tat (DOM-TOM), par le biais de cr\u00e9dits FIDES, FADIP et CORDET ;
– La Direction des Mus\u00e9es de France, pour la construction du b\u00e2timent Arch\u00e9ologie qui abrite, depuis janvier 2001, la DCP ;
– La Communaut\u00e9 Europ\u00e9enne (FED) ;
– Les promoteurs des travaux d\u2019am\u00e9nagement (\u00e9quipement, hydro\u00e9lectricit\u00e9, tourisme…).<\/p>\n
Le Territoire de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, quant \u00e0 lui, assurait pour l\u2019essentiel le fonctionnement du D\u00e9partement Arch\u00e9ologie du CPSH.<\/p>\n
Pendant cette p\u00e9riode, les moyens que le D\u00e9partement Arch\u00e9ologie obtenait aupr\u00e8s des bailleurs de fonds lui ont permis d\u2019assurer des travaux cons\u00e9quents d\u2019inventaire, de sauvetage et de recherche mais aussi de mise en valeur de sites, tant sur l\u2019archipel de la Soci\u00e9t\u00e9 que de ceux des Marquises, Australes et Tuamotu Gambier .<\/p>\n
De nombreux chercheurs du Pacifique et de France m\u00e9tropolitaine collaboraient avec le D\u00e9partement Arch\u00e9ologie du CPSH pour la r\u00e9alisation de ces travaux et, chaque ann\u00e9e, plusieurs dizaines de polyn\u00e9siens, jeunes et adultes sans emploi, \u00e9taient recrut\u00e9s dans les diff\u00e9rentes \u00eeles du Territoire, assurant une main d\u2019\u0153uvre bien adapt\u00e9e aux besoins de l\u2019arch\u00e9ologie.<\/p>\n
Une formation pr\u00e9alable \u00e9tait dispens\u00e9e \u00e0 ces personnels non qualifi\u00e9s et quelques actions novatrices de r\u00e9insertion de jeunes en difficult\u00e9 ont \u00e9galement \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9es.<\/p>\n
Hormis la recherche, les domaines de l\u2019arch\u00e9ologie territoriale qui int\u00e9ressaient en premier chef la communaut\u00e9 polyn\u00e9sienne \u00e9taient : l\u2019inventaire, la protection, la mise en valeur et l\u2019entretien des sites.<\/p>\n
Des directeurs au service de la culture et du patrimoine de la Polyn\u00e9sie<\/strong><\/p>\nLe Service de la culture a \u00e9t\u00e9 dirig\u00e9 successivement par Mme Tearaitua VARET<\/strong> de juillet 1986 \u00e0 octobre 1988, puis par M. Alfred GRAND<\/strong> jusqu\u2019en mai 1991.<\/p>\nDe mai 1992 \u00e0 avril 1996, Mme Marthe LEHARTEL<\/strong> a occup\u00e9 cette fonction avant d\u2019\u00eatre remplac\u00e9e \u00e0 son tour par M. Heremoana MAAMAATUAIAHUTAPU<\/strong> de mai 1996 \u00e0 juillet 1996.<\/p>\nEn janvier 1998, Mme Simone GRAND<\/strong> est nomm\u00e9e en qualit\u00e9 de directrice du CPSH et cessera ses fonctions en octobre 1999.<\/p>\nEn mars 1997, M. Francis STEIN<\/strong> est nomm\u00e9 \u00e0 ce poste et assurera la transition vers le Service de la culture et du patrimoine issu de la fusion du Service de la culture avec les deux d\u00e9partements de l\u2019arch\u00e9ologie et des Traditions orales de feu le CPSH, dont il assurera simultan\u00e9ment la direction de septembre 1999 \u00e0 d\u00e9cembre 2000 en vue de leur refonte respective.<\/p>\nIl quittera la direction de ce service en octobre 2002.<\/p>\n
Remplac\u00e9 \u00e0 son tour par Mme Priscille FROGIER<\/strong>, \u00e9galement d\u00e9l\u00e9gu\u00e9e \u00e0 la recherche, celle-ci cessera ses fonctions en juillet 2004 pour c\u00e9der ce poste \u00e0 Mme Eug\u00e9nie LEGAYIC<\/strong>, qui restera chef du service jusqu\u2019en septembre 2005, date \u00e0 laquelle M. Teddy TEHEI<\/strong> est nomm\u00e9 pour diriger cette \u00e9quipe jusqu\u2019en f\u00e9vrier 2017.<\/p>\nLe 22 f\u00e9vrier 2017, Mme Hiriata MILLAUD<\/strong> est nomm\u00e9e \u00e0 la direction du service de la culture et du patrimoine et cessera ses fonctions en octobre 2019.<\/p>\nLe 4 octobre 2018, Le service de la culture et du patrimoine prend la d\u00e9nomination de \u00ab\u00a0Direction de la culture et du patrimoine – Te Papa Hiro\u2019a \u2019e Faufa\u2019a tumu<\/strong>\u00ab\u00a0.<\/p>\nLe 16 octobre 2019, Mme Joany CADOUSTEAU<\/strong> est nomm\u00e9e \u00e0 la direction du service de la culture et du patrimoine par int\u00e9rim et sera confirm\u00e9e \u00e0 ce poste en mars 2020.<\/p>\n<\/div><\/div><\/div>