{"id":6902,"date":"2023-05-16T10:18:40","date_gmt":"2023-05-16T20:18:40","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/?p=6902"},"modified":"2023-11-09T15:45:31","modified_gmt":"2023-11-10T01:45:31","slug":"mission-a-bora-bora-lancement-de-recherches-sur-le-patrimoine-de-lile-hiroa-n185-mai-2023","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/2023\/05\/16\/mission-a-bora-bora-lancement-de-recherches-sur-le-patrimoine-de-lile-hiroa-n185-mai-2023\/","title":{"rendered":"Mission \u00e0 Bora Bora : lancement de recherches sur le patrimoine de l’\u00eele (Hiro’a n\u00b0185 – Mai 2023)"},"content":{"rendered":"
Mission \u00e0 Bora Bora : lancement de recherches sur le patrimoine de l’\u00eele<\/p><\/h2><\/div>
Plusieurs agents de la Direction de la culture et du patrimoine sont all\u00e9es en mission sur Bora Bora pour lancer des recherches sur le patrimoine mat\u00e9riel et immat\u00e9riel de l\u2019\u00eele du 6 au 8 mars derniers. Invit\u00e9e par l\u2019association culturelle, Te Fare Hiro’a no vavau, qui souhaitait avoir une initiation aux pratiques arch\u00e9ologiques et mieux connaitre les proc\u00e9dures, la DCP en a profit\u00e9 pour resserrer ses liens avec les habitants de l\u2019\u00eele.<\/em><\/p>\n La mission a dur\u00e9 trois jours. Du 6 au 8 mars derniers, quatre personnes de la Direction de la culture et du patrimoine se sont d\u00e9plac\u00e9es \u00e0 Bora Bora. Les arch\u00e9ologues, Coralie Perrin et Vincent Marolleau, et les professionnels Jean Mere et Hiro Carue, charg\u00e9s de recueillir des informations aupr\u00e8s des personnes ressources et des traductions tahitien-fran\u00e7ais. C\u2019est l\u2019association culturelle Te Fare Hiro’a no vavau qui a sollicit\u00e9 la DCP pour avoir une formation aux pratiques arch\u00e9ologiques et mieux connaitre les proc\u00e9dures de classement et de protection des sites. \u00ab\u00a0L\u2019association souhaitait savoir quoi faire en cas de d\u00e9couvertes ou encore quels types de vestiges ils pouvaient trouver. Ils souhaitent prot\u00e9ger et promouvoir leur patrimoine\u00a0\u00bb, <\/em>explique Coralie Perrin, arch\u00e9ologue \u00e0 la DCP et originaire de Bora Bora. La DCP a profit\u00e9 de cette invitation pour lancer des recherches sur le patrimoine mat\u00e9riel et immat\u00e9riel. L\u2019arch\u00e9ologue Hinanui Cauchois doit faire un bilan arch\u00e9ologique en identifiant les sites et l\u2019ethnologue Fr\u00e9d\u00e9ric Torrente une \u00e9tude ethnologique. Les r\u00e9sultats seront publi\u00e9s \u00e0 la fin du premier semestre 2023. Des informations qui serviront \u00e0 mieux connaitre Bora Bora: \u00abL\u2019\u00eele rec\u00e8le un patrimoine culturel mat\u00e9riel encore m\u00e9connu. En effet, peu de recherches arch\u00e9ologiques s\u2019y sont d\u00e9roul\u00e9es, les arch\u00e9ologues se focalisant plut\u00f4t sur l\u2019\u00eele voisine de Huahine. Mais deux cahiers du patrimoine, \u00e9dit\u00e9s par la DCP, ont \u00e9voqu\u00e9 la richesse culturelle de Bora-Bora : Histoire et les traditions de Huahine et Pora Pora et Pora Pora i te fanau tahi, mille ans de m\u00e9moire. Aujourd\u2019hui, nous voulons \u00e9tablir un bilan de la recherche sur le patrimoine mat\u00e9riel et immat\u00e9riel de l\u2019\u00eele.\u00bb<\/p>\n De nombreux vestiges<\/strong><\/p>\n Un patrimoine riche avec des artefacts, des s\u00e9pultures, des vestiges architecturaux et d\u2019autres monumentaux qu\u2019il faut aujourd\u2019hui pr\u00e9server, prot\u00e9ger et valoriser. Les arch\u00e9ologues de la DCP ont notamment visit\u00e9 quatre sites!: Te-pua-o-Matari’i qui se trouve dans la commune<\/p>\n de Nunue, compose\u0301 d\u2019un rocher en forme de tortue et d\u2019un bassin connu e\u0301galement sous le nom des bains de la reine. On y trouve des pe\u0301troglyphes repre\u0301sentant des tortues, des cent-pieds… Sur la me\u0302me commune, \u0301O\u0304fa \u0301i honu<\/em>, qui symbolise la naissance du fondateur de l\u2019i\u0302le, Firia\u0304mata- o\u0304-vavau, est classe\u0301 monument historique depuis 1952. Plusieurs pe\u0301troglyphes sont grave\u0301s sur ce rocher, notamment des repre\u0301sentations de tortues. Le marae<\/em> Vai- \u0301o\u0304taha est le plus ancien marae de l\u2019i\u0302le et le plus ancien des i\u0302les Sous-le-Vent. Malheureusement de ce marae primordial, il ne reste que quelques fragments. Et enfin, le marae<\/em> Maro-tetini, qui est un des plus grands, se de\u0301ploie sur 50 me\u0300tres au bord de la mer avec ses dalles en corail dresse\u0301es. Il est de\u0301die\u0301 a\u0300 la de\u0301esse Pe\u0301le\u0301 et consacre\u0301 a\u0300 trois requins protecteurs de la baie de Faanui. L\u2019e\u0301quipe a e\u0301galement visite\u0301 la cloche de Hiro et Tumu-iti, un rocher du motu To \u0301opua-iti. \u00ab L\u2019objectif e\u0301tait de dresser un e\u0301tat de conservation des diffe\u0301rents vestiges et d\u2019e\u0301tablir une strate\u0301gie a\u0300 court et moyen terme pour les pre\u0301server, les prote\u0301ger et les valoriser. Pourquoi pas classer certains sites ? \u00bb<\/em> Ils ont e\u0301galement e\u0301te\u0301 documente\u0301s avec photos, releve\u0301s, mesures et descriptions, pour en garder une trace e\u0301crite.<\/p>\n Les savoirs pre\u0301serve\u0301s par des habitants<\/strong><\/p>\n La Direction de la culture et du patrimoine a e\u0301galement resserre\u0301 ses liens avec les habitants de Bora Bora, profitant de ces trois jours pour faire des photos, des enregistrements audio et vide\u0301o et<\/p>\n compiler de la documentation sur les savoir-faire ancestraux et l\u2019histoire de l\u2019i\u0302le gra\u0302ce a\u0300 des personnes ressources. Il y a eu Fifi, chef de groupe de danse ; Warren qui raconte l\u2019e\u0301volution de la re\u0301colte de miel, passant de l\u2019arbre aux ruches ; Etau, producteur de taro ; Emcy qui produit ses propres ra\u0304 \u0301au et Paoa qui connait la me\u0301decine traditionnelle et est spe\u0301cialiste de la fabrication des leurres. \u00ab Recueillir pour sauvegarder, pre\u0301server et conserver la me\u0301moire ancestrale de nos tupuna dans la perspective de le transmettre a\u0300 l\u2019ensemble de la population polyne\u0301sienne. A\u0300 travers ces e\u0301changes, nous souhaitions mettre en lumie\u0300re ces acteurs et de\u0301tenteurs de ce savoir-faire qui participent a\u0300 la mise en valeur de notre patrimoine culturel. \u00bb<\/em> Ces trois jours ont permis un e\u0301change riche et intense entre les professionnels de la Direction de la culture et du patrimoine, les membres de l\u2019association Te Fare Hiro \u0301a no vavau et les habitants de l\u2019i\u0302le de Bora Bora, notamment les proprie\u0301taires terriens ou\u0300 se trouvent les vestiges. Chacun souhaite voir le patrimoine de Bora Bora pre\u0301serve\u0301 et transmis.<\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>