{"id":7577,"date":"2024-01-09T11:28:06","date_gmt":"2024-01-09T21:28:06","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/?p=7577"},"modified":"2024-02-13T11:22:55","modified_gmt":"2024-02-13T21:22:55","slug":"assise-de-larcheologie-quel-avenir-pour-ce-secteur-hiroa-n193-janvier-2023","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/2024\/01\/09\/assise-de-larcheologie-quel-avenir-pour-ce-secteur-hiroa-n193-janvier-2023\/","title":{"rendered":"Assise de l’arch\u00e9ologie : quel avenir pour ce secteur ?- (Hiro’a n\u00b0193 – Janvier 2024)"},"content":{"rendered":"
RENCONTRE AVEC ANATAUARII TAMARII, ARCHEOLOQUE ET CHEF DE LA CELLULE PATRIMOINE CULTUREL DE LA DIRECTION DE LA CULTURE ET DU PATRIMOINE. TEXTE : LUCIE RABREAUUD – PHOTO(S) : H. CARUE – FONDS DCP 2023, MARK EDOWES – DCP<\/i><\/p>\n
Les premi\u00e8res Assises de l\u2019arch\u00e9ologie vont avoir lieu ce mois de janvier, les 16, 17 et 18. Objectif : d\u00e9finir la politique sectorielle de l\u2019arch\u00e9ologie.<\/strong><\/em><\/span><\/p>\n Qu\u2019en est-il de l\u2019arch\u00e9ologie en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise aujourd\u2019hui ? Et demain ? C\u2019est pour r\u00e9pondre \u00e0 ces questions que se r\u00e9uniront pendant trois jours, lors des Assises de l\u2019arch\u00e9ologie, les professionnels de ce secteur : arch\u00e9ologues de la Direction de la culture et du patrimoine (DCP), des arch\u00e9ologues patent\u00e9s chevronn\u00e9s, le monde universitaire avec les enseignants-chercheurs, l\u2019Institut de l\u2019arch\u00e9ologie de la Nouvelle-Cal\u00e9donie, les services de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise impliqu\u00e9s dans l\u2019am\u00e9nagement du territoire et les politiques. Il s\u2019agit d\u2019une premi\u00e8re dans ce secteur et leurs conclusions serviront \u00e0 d\u00e9terminer la politique pour les ann\u00e9es \u00e0 venir. La vice-pr\u00e9sidence, en charge de la Culture, et la Direction de la culture et du patrimoine ont fait le m\u00eame constat : \u00ab En Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, nous sommes deux <\/em>arch\u00e9ologues en poste \u00e0 la Direction de la <\/em>culture et du patrimoine, un troisi\u00e8me est en CVD, il y a trois ou quatre arch\u00e9ologues Beaucoup reste \u00e0 explorer<\/strong><\/p>\n Aujourd\u2019hui, chaque op\u00e9ration de fouille ou de recherche est supervis\u00e9e par la DCP. C\u2019est elle qui met en place, encadre et contr\u00f4le, sous la tutelle de la vice-pr\u00e9sidence. \u00ab La DCP est une tour de <\/em>contr\u00f4le qui va autoriser (ou non) l\u2019ensemble <\/em>des op\u00e9rations arch\u00e9ologiques qui ont <\/em>lieu sur le territoire. Tout arch\u00e9ologue qui <\/em>souhaite travailler sur le territoire est oblig\u00e9, <\/em>aux yeux de la loi, d\u2019obtenir une autorisation <\/em>par arr\u00eat\u00e9 nominatif, sign\u00e9 de la main de <\/em>la vice-pr\u00e9sidence.<\/em> \u00bb Cette autorisation cadre la r\u00e9alisation des op\u00e9rations. Beaucoup de lieux restent \u00e0 explorer, des archipels entiers, comme les Australes, n\u2019ont pas encore fait l\u2019objet de fouilles ou de recherches. \u00ab Certains sites sont <\/em>bien connus mais en termes de couverture <\/em>g\u00e9ographique, nous avons peu de donn\u00e9es.<\/em> Plusieurs th\u00e8mes organiseront les journ\u00e9es : la protection des sites culturels m\u0101\u0384ohi, l\u2019arch\u00e9ologie pr\u00e9ventive (qui permet d\u2019agir avant un am\u00e9nagement), la recherche et la coop\u00e9ration r\u00e9gionale, l\u2019\u00e9thique et la formation professionnelle, la m\u00e9diation culturelle et la vulgarisation des donn\u00e9es et enfin, le financement de l\u2019arch\u00e9ologie. \u00ab Aujourd\u2019hui, il faut que la <\/em>Polyn\u00e9sie, qui est comp\u00e9tente, s\u2019empare du <\/em>sujet et d\u00e9cide de comment elle souhaite <\/em>d\u00e9velopper l\u2019arch\u00e9ologie et la faire rayonner <\/em>\u00e0 l\u2019\u00e9chelle du Pacifique.<\/em> \u00bb \u25c6<\/p>\n<\/div>
\npatent\u00e9s, pour un territoire aussi vaste que l\u2019Europe. Nous ne sommes pas du tout en mesure d\u2019assurer la pr\u00e9servation de notre
\npatrimoine culturel comme il le faudrait, alerte Anatauarii Tamarii, arch\u00e9ologue et chef de la cellule patrimoine culturel de la DCP. Nous faisons du mieux que l\u2019on peut avec les moyens dont on dispose. Mais\u00a0il faut poser les questions sur le devenir du secteur et sur la volont\u00e9 des politiques. Il est, plus que jamais, n\u00e9cessaire de se poser et de discuter. <\/em>\u00bb<\/p>\n
\nLes Marquises sont tr\u00e8s bien document\u00e9es <\/em>mais on manque de donn\u00e9es exhaustives <\/em>sur Fatu Hiva et Tahuata.<\/em> \u00bb Et le risque aujourd\u2019hui est de perdre du patrimoine culturel avec l\u2019urbanisation galopante et la mont\u00e9e des eaux. \u00ab Si on veut sauvegarder <\/em>ce qui constitue notre patrimoine mat\u00e9riel <\/em>culturel arch\u00e9ologique, il faut s\u2019en donner <\/em>les moyens. Cela passe par le cadre l\u00e9gislatif <\/em>mais \u00e9galement par du financement.<\/em> \u00bb<\/p>\n