Futura Sciences publie ce jour un article consacré au réchauffement croissant des océans, que nous souhaitons partager avec vous.

Les océans sont toujours plus chauds !

2019 a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde et la troisième plus chaude en France. Mais l’atmosphère n’est pas la seule à souffrir du réchauffement climatique. Les océans ont connu leur année la plus chaude en 2019, concluant cinq années consécutives de records, révèle une étude parue dans Advances In Atmospheric Sciences le 13 janvier. Les chercheurs ont mesuré la température de l’eau dans les 2.000 premiers mètres de profondeur, afin de disposer de données plus fiables que celles des eaux de surface, soumises à des phénomènes saisonniers comme El Nino.

En 2019, la température des océans était ainsi 0,075 °C supérieure à celle de la moyenne des années 1981-2010. L’augmentation semble ridiculement faible, mais cela correspond à une énergie accumulée de 228.000.000.000.000.000.000.000 (228 trillards) de joules, « l’équivalent de 3,6 milliards de bombes nucléaires comme celle de Hiroshima », détaille Lijing Cheng, principal auteur de l’étude et professeur à l’International Center for Climate and Environment Sciences (ICCES).

Non seulement les océans se réchauffent, mais le rythme s’accélère dangereusement. La hausse des températures de l’eau a ainsi été 4,5 fois plus rapide entre 1987 et 2019 qu’entre 1955 et 1986. Et ce n’est pas prêt de ralentir, les océans absorbant 90 % des émissions de gaz à effet de serre générés par les activités humaines… qui battent eux aussi des records.

Publié le 14/01/2020 à 14h08

Céline Deluzarche

Journaliste

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Lu sur NOAA

Le mois de novembre 2019 fut le deuxième plus chaud jamais enregistré sur Terre depuis 1880, derrière novembre 2015, a annoncé l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), confirmant une nouvelle année de records de chaleur.

Le mois de novembre 2019 fut le deuxième plus chaud jamais enregistré sur Terre depuis 1880, derrière novembre 2015, a annoncé l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), confirmant une nouvelle année de records de chaleur. « La chaleur exceptionnelle a également été ressentie aux deux extrémités de la planète: la couverture de glace de mer dans les océans Arctique et Antarctique est tombée à des creux presque records en novembre ».

Parmi les événements climatiques, la NOAA évoque :

La couverture de glace sur la mer « a diminué pour atteindre sa deuxième plus faible taille jamais enregistrée en novembre dans l’Arctique et l’Antarctique, après celle observée en novembre 2016. Celle de l’Arctique était de 12,8% inférieure à la moyenne de 1981-2010, tandis que la couverture de l’Antarctique était de 6,35% inférieure. moyenne ».

Les continents et les régions insulaires ont eu très chaud: « c’était le mois de novembre le plus chaud jamais enregistré en Amérique du Sud, en Afrique et aux îles Hawaï. Les Caraïbes ont connu leur deuxième mois de novembre le plus chaud, et l’Europe a enregistré son septième plus chaud jamais enregistré. »

Le réchauffement de l’océan s’est poursuivi: « la température moyenne de la surface de la mer dans le monde s’est classée au deuxième rang des plus chaudes de l’année à ce jour -seulement 0,03 degré C plus frais que l’année record de 2016. »

Le service européen Copernicus avait de son côté livré une estimation légèrement différente mais confirmant la même tendance, estimant que le mois figurait parmi les trois mois de novembre les plus chauds des relevés, avec 2015 et 2016.

Mois après mois, et notamment en juillet, l’année 2019 a accumulé les records. Elle est à ce stade la deuxième année la plus chaude depuis 1880, selon les Américains.

L’année 2016 reste en moyenne la plus chaude (+1,01°C par rapport à la moyenne du XXe siècle).

Image de Une NOAA. le site météorologique américain indique que « La couverture de glace sur la mer « a diminué pour atteindre sa deuxième plus faible taille jamais enregistrée en novembre dans l’Arctique et l’Antarctique, après celle observée en novembre 2016. Celle de l’Arctique était de 12,8% inférieure à la moyenne de 1981-2010, tandis que la couverture de l’Antarctique était de 6,35% inférieure. moyenne ».