Arriv\u00e9 \u00e0 Tahiti en 1919, Harrison Willard Smith est un passionn\u00e9 de la botanique, autrefois, les tahitiens l\u2019appelaient m\u00eame \u00ab\u00a0Le grand-p\u00e8re des arbres\u00a0\u00bb. C\u2019est en grande partie gr\u00e2ce \u00e0 cet am\u00e9ricain qu\u2019aujourd\u2019hui on peut retrouver \u00e0 Papearii un ensemble d\u2019esp\u00e8ces v\u00e9g\u00e9tales pr\u00e9sentes au Jardin botanique.<\/p>\n

L\u2019am\u00e9ricain Harrison Willard Smith, trouve \u00e0 Papearii un sol et un climat id\u00e9al pour cr\u00e9er un jardin tropical dont il r\u00eavait. Ainsi, entre 1920 et 1925, il acheta des propri\u00e9t\u00e9s sur lesquelles il cr\u00e9a le domaine de \u00ab\u00a0Motu Ovini\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0L\u2019\u00eelot sauvage\u00a0\u00bb. De ses 137 hectares, il y planta des centaines de vari\u00e9t\u00e9s de fleurs et d\u2019arbres exotiques qu\u2019il faisait parvenir de diff\u00e9rentes r\u00e9gions tropicales tels que l\u2019Am\u00e9rique, l\u2019Asie et l\u2019Afrique.<\/p>\n

Avant sa mort, en 1947 Harrison Willard Smith l\u00e9gua son jardin \u00e0 un ami M. Jean-Marie Boub\u00e9e, chef de service agricole de Tahiti et botaniste \u00e9galement. Cependant, l\u2019entretien du jardin fut une charge trop lourde et il fut laiss\u00e9 \u00e0 l\u2019abandon. Jean-Marie Boub\u00e9e proposa au Territoire, en 1949, de prendre le domaine \u00e0 sa charge et d\u2019y cr\u00e9er un centre de r\u00e9\u00e9ducation de la jeunesse d\u00e9linquante. Cette proposition fut repouss\u00e9e et il fut question d\u2019y installer une l\u00e9proserie, puis une station de recherche et de multiplication des plantes, plac\u00e9e sous le contr\u00f4le de la Commission du Pacifique Sud. Mais aucun de ces projets.<\/p>\n

Dans le temps, un autre am\u00e9ricain, Cornelius Crane se porte \u00e9galement acqu\u00e9reur en achetant le domaine en 1952. Pour redonner un nouvel \u00e9clat au jardin botanique, il embauche un intendant germanique, le conte Karl de Swenburg et un jeune professeur de l\u2019\u00e9cole des fr\u00e8res Talo Pambrun. \u00c0 sa mort, \u00e9tant d\u2019origine am\u00e9ricaine l\u2019administration de la Polyn\u00e9sie Fran\u00e7aise le contraint \u00e0 faire une donation d\u2019une partie du jardin.<\/p>\n

C\u2019est ainsi, qu\u2019en 1962 le gouvernement de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise r\u00e9cup\u00e8re le domaine du Jardin botanique \u00e0 la suite du d\u00e9c\u00e8s de Cornelius Crane. Et en 2017, le Service du tourisme est devenu gestionnaire du Jardin Botanique Harrison Smith.<\/p>\n

Sources\u00a0: \u00ab\u00a0Tahiti H\u00e9ritage\u00a0\u00bb<\/p>\n<\/div>